Test DXOMARK : Le Sony A9 III, un appareil conçu pour les sportifs
Le Sony A9 III, appareil hybride conçu pour la photographie sportive, a récemment fait l’objet d’un test approfondi par DXOMARK. Ce test était attendu avec impatience, notamment en raison de l’introduction de son capteur à obturateur global, une innovation prometteuse mais non sans compromis. Voici les résultats détaillés de ce test et une analyse de ses performances face à ses concurrents.
Classement des appareils hybrides selon DXOMARK
Modèle | Score global | Reproduction des couleurs | Plage dynamique | Sensibilité haute |
---|---|---|---|---|
Sony α1 | 98 | 25.9 | 14.5 | 3163 |
Nikon Z9 | 98 | 26.3 | 14.4 | 2451 |
Sony α7 IV | 97 | 25.4 | 14.7 | 3379 |
Canon EOS R3 | 96 | 25 | 14.7 | 4086 |
Sony α9 II | 93 | 25 | 14 | 3434 |
Sony α9 III | 87 | 24.1 | 13 | 3224 |
Analyse des performances du Sony A9 III
Un outil optimisé pour l’action et le sport
Le Sony A9 III se distingue par son capteur à obturateur global, éliminant totalement les problèmes de rolling shutter, quel que soit le mode de prise de vue. Cette avancée est particulièrement appréciable pour les photographes sportifs ou de faune sauvage, où la capture rapide et précise des sujets en mouvement est essentielle.
Des compromis sur la qualité d’image
Le Sony A9 III affiche des limites en termes de plage dynamique (13 EV) et de reproduction des couleurs (24.1), particulièrement à faible ISO. Ces résultats sont inférieurs à ceux de ses concurrents et reflètent les concessions faites pour prioriser la rapidité du capteur.
Performances en haute sensibilité
Au-delà d’un ISO 800, les performances de la plage dynamique s’alignent sur celles des autres modèles, ce qui en fait un choix compétitif pour les prises de vue en faible luminosité. Cela permet de maintenir une qualité d’image satisfaisante dans des conditions exigeantes, telles que des événements sportifs nocturnes ou en intérieur.
Une rapidité au cœur de la conception
L’A9 III excelle dans la vitesse et la réactivité, avec un autofocus intelligent fonctionnant à une cadence impressionnante de 102 images par seconde. Cette caractéristique en fait un outil de choix pour les photographes nécessitant un flux de travail rapide, où une légère baisse de qualité d’image est acceptable.
Non adapté pour les paysages ou le studio
En raison de sa faible plage dynamique à bas ISO, le Sony A9 III est moins indiqué pour les photographes de paysages ou de studio, qui recherchent une qualité d’image irréprochable et des détails riches dans des environnements contrôlés.
Pour qui est conçu le Sony A9 III ?
- Photographes sportifs : Son autofocus rapide et son absence de rolling shutter en font un choix idéal pour capturer l’action.
- Photographes animaliers : Notamment ceux spécialisés dans la photographie d’oiseaux, où la rapidité de lecture est cruciale.
- Photojournalistes : Pour couvrir des événements dynamiques et imprévisibles.
- Créateurs de contenu vidéo : Ceux nécessitant une fluidité maximale sans déformation de l’image en haute vitesse.
Conclusion
Le Sony A9 III est un appareil résolument tourné vers l’action. Bien qu’il sacrifie certains aspects de la qualité d’image pour privilégier la vitesse et la précision, il répond parfaitement aux besoins des photographes sportifs et animaliers. Cependant, il reste en retrait par rapport à ses concurrents en termes de performances globales pour des usages plus exigeants en matière de plage dynamique et de reproduction des couleurs.
Si vous êtes un professionnel de l’action, ce modèle pourrait bien être votre allié. Pour des travaux nécessitant une qualité d’image irréprochable, d’autres options, comme le Sony A1 ou le Nikon Z9, pourraient mieux répondre à vos attentes.